Tu rôdes discret dans les limbes de mes pensées
Jamais très loin, toujours prêt à être rappelé
A l’avant-scène, pour faire une grande entrée
Et servir d’alter-ego, d’écho, de reflet, à mes moindres idées
Voyageur parasite je t’observe, sur mes gardes, circonspecte
Quand soudain du coin de ton regard
Surgit une flamme comme une lame
Qui vient trancher mon souffle et nous consume, carburant de lune, jusqu’à l’âme
