Alors qu’en moi rageaient les plus néfastes émotions
Que montait la noire marée
Et que je m’élançai aveuglément vers la perte
Surgit soudain l’astre silencieux devant mes yeux

M’approchant de la fenêtre pour fuir mon étouffement
Je me baignai dans sa pâleur mentholée
Son bleu iridescent et hypnotique
Me figea en pleine cinétique

Luminescence d’outre-monde

J’essaie de voir net chacune de tes rides
De ta peau de perle, chaque cratère
En douceur tu emplis mon vide
De ton immortel souffle mer